1959 – L’inauguration
1996 – Remplacement de la suspension
A l’automne 1996 débutent les travaux de changement de suspension du Pont de Tancarville. Ils dureront 3 ans et se termineront à l’automne 1999.
Les travaux de remplacement de la suspension du Pont de Tancarville comprennent :
- le remplacement des câbles porteurs : chaque câble est remplacé par deux câbles,
- le remplacement des suspentes,
- la modification des chambres d’ancrage pour recevoir les nouveaux câbles,
- la peinture de la nouvelle suspension.
Le tablier est soutenu par 2 câbles porteurs constitués de 60 torons.
Ces torons sont ancrés à leurs 2 extrémités par l’intermédiaire de culots d’ancrage en acier. Ces culots sont retenus par 3 barres ancrées dans un massif en béton qui doit retenir la traction des câbles. Les 60 torons, ancrés à chaque extrémité dans une chambre d’encrage, sont déviés puis regroupés dans les sellettes pour former chaque câble.
Les câbles reposent au sommet des pylônes dans des pièces en acier moulé : les selles. Ce sont elles qui transmettent au pylône le poids du Pont amené par les câbles.
Le tablier est relié aux câbles par l’intermédiaire de suspentes.
Avant de démonter les anciens câbles du Pont, il est nécessaire de mettre en place la nouvelle suspension. Au moment du transfert de charge, on observe donc sur les pylônes à la fois l’ancienne suspension et la nouvelle.
Lorsque les nouveaux câbles sont chargés du poids du Pont, ils descendent de plusieurs mètres, alors que les anciens, en se déchargeant, remontent et croisent la nouvelle suspension. Pour permettre ce croisement, il faut séparer les nouveaux câbles en deux demi-nappes (voilà pourquoi après le changement de la suspension, on observe 2 câbles, alors qu’avant il n’y en avait qu’un seul).
Dans les chambres d’ancrage, les nouveaux torons doivent s’ancrer sur les barres existantes qui sont conservées. Pour permettre la cohabitation des deux suspensions pendant les travaux, chaque toron s’ancre individuellement sur une barre. Dans ce but, un nouveau type d’ancrage a été conçu.
On avait 60 torons ancrés chacun sur 3 barres. On a maintenant 2 fois 90 torons fixés chacun sur une barre.
En tête de pylône, chaque demi nappe de câbles devra être posée dans une nouvelle selle. Pour avoir suffisamment de place, il faut rehausser et légèrement élargir la tête de pylône. Le nouveau support ainsi créé permettra de mettre en place les 2 nouvelles selles au-dessus de l’ancienne.
Les torons sont lancés depuis l’ancrage rive gauche. Ils sont livrés en bobines qui sont stockées sous le viaduc d’accès. Un treuil tire les torons depuis le sol jusqu’à la rive droite en passant par les pylônes.
Les suspentes sont amenées en haut du pylônes à l’aide du portique. Elles sont ensuite accrochées au câble et roulent jusqu’à leur position définitive.
Une fois toutes les nouvelles suspentes en place, elles sont accrochées au tablier et le poids du tablier est transféré à la nouvelle suspension à l’aide de vérins hydrauliques.
L’ancienne suspension, câbles et suspentes, est démontée.
Les anciens torons sont coupés au niveau des culots d’ancrage. Les anciens culots restent en place car ils ne peuvent pas être retirés.
2009 – 50 ans du Pont de Tancarville
L’affiche de l’Ecole Supérieure d’Art & Design Le Havre/Rouen (ESADHAR)
Pour célébrer les 50 ans de la mise en circulation de l’ouvrage, la CCI a proposé un partenariat avec l’Ecole Supérieure d’Art & Design Le Havre/Rouen (ESADHAR)
2014 – Amélioration des accès
Pourquoi ce projet ?
Chaque jour, près de 18.000 véhicules* empruntaient le pont de Tancarville, dont 25% de poids lourds. Un chiffre en augmentation chaque année qui atteindra les 22.500 véhicules d’ici 2030. Si le pont de Tancarville est en capacité d’absorber ce trafic, il était impératif de fluidifier et de sécuriser le flux principal entre Le Havre et Paris, ainsi que les flux secondaires qui desservent les communes avoisinantes. Les accès au pont étaient sous-dimensionnés : les ralentissements se multipliaient aux heures de pointe sur les deux rives et les risques d’accidents augmentaient.
* en moyenne
La Chambre de Commerce et d’industrie Seine Estuaire a donc lancé un programme d’amélioration des accès au Pont de Tancarville, dont elle est concessionnaire. Ces aménagements ont été réalisés dans le but d’améliorer la sécurité des usagers, la fluidité du trafic routier et l’insertion de l’ouvrage dans son environnement. Cette démarche permettait également d’accompagner le développement économique et portuaire du territoire.
Le chantier a démarré en juin 2014 et s’est terminé fin 2016. La circulation a été maintenue pendant toute la durée du chantier.
Le chantier en image – © P. Boulen
Giratoire nord
Chantier : juin 2014 > mi-2015
Un accès direct a été créé entre la fin de l’autoroute et la rampe d’accès au pont pour que le flux principal, reliant Paris au Havre, ne soit plus interrompu par les autres véhicules. L’accès au rond-point préexistant est toujours possible dans les deux sens de circulation, ainsi que l’accès à la route des convois exceptionnels. Cette solution a permis de résoudre le double point de congestion aux heures de pointe : à la fin de l’autoroute et sur la RD982 desservant la zone industrielle de Notre-Dame-de-Gravenchon.
Le chantier en image – © P. Boulen
Accès nord
Chantier : mars 2015 > mi-2016
À l’emplacement de l’ancienne gare de péage, une sortie à droite dans chaque sens de circulation permet l’accès aux communes voisines, sans gêner le flux principal Le Havre/Paris. Un ouvrage d’art enjambe le flux principal pour restaurer tous les échanges avec les voies secondaires.
Le chantier en image – © P. Boulen
Accès sud
Chantier : juin 2014 > septembre 2015
L’ancien rond-point a disparu au profit d’un nouvel aménagement. Les voiries d’accès ont été partiellement conservées et réaménagées pour le déplacement des vélos et piétons.
Interventions : août 2014 > février 2015
Le projet prévoyait la modernisation de certains équipements du pont : renforcement des garde-corps, modernisation de l’éclairage, mise en place d’une conduite d’eau potable et d’un système de collecte des eaux de ruissellement, installation d’un système de défense incendie.
Construction de la nouvelle gare : septembre 2014 > septembre 2015
Démontage de l’ancienne gare : septembre 2015 > janvier 2016
Enclavée entre deux falaises au Nord, les objectifs de sécurité et de fluidité du projet ne permettaient pas de maintenir la gare de péage à son emplacement initial. Elle a donc été déplacée au sud. L’équipement de la nouvelle gare de péage a permis de répondre aux attentes de la clientèle avec le déploiement d’équipements modernes et fiables destinés à apporter plus de fluidité et de simplicité lors des passages au péage.
Vidéo : Amélioration des accès du Pont de Tancarville
Les flyers de présentation
Amélioration des accès au Pont de Tancarville
Amélioration des accès au Pont de Tancarville – Chantier accès nord phase 1
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